Qu’est ce que la géobiologie
Morgane / Radio Ici et Maintenant:
Nous sommes en direct ce soir pour l’émission santé et spiritualité sur 95.2 fFM. J’ai le plaisir d’accueillir Igor et Bertrand de L’École Française de Géobiologie. Pour commencer l’émission, puisque nous allons parler de L’École Française de Géobiologie, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la Géobiologie ?
Bertrand
: Nous pouvons décomposer le mot « géobiologie » en trois parties :
- géo, la terre
- bio, la vie
- et logie, l’étude
Il s’agit donc de l’étude de l’influence du lieu sur le vivant. C’est la définition stricte du terme et ça correspond tout à fait à la réalité du métier qui se cache derrière : le métier de géobiologue.
Morgane:
Est ce que vous pouvez nous en dire un peu plus sur le rayonnement, le spectre électromagnétique ?
Igor:
Quand on parle de la géobiologie, on évoque quelque chose de très large. Bertrand décrivait l’impact de l’influence des lieux sûrs sur les êtres vivants, plantes, animaux et êtres humains. En fait ça passe surtout par la notion de rayonnement. Pour le géobiologue professionnel, le rayonnement prend deux aspects différents :
En premier, l’émanation de la structure géophysique de la Terre, du globe, qui va générer un certain nombre de phénomènes telluriques. Ces phénomènes qui viennent de la Terre vont être liés à la circulation de l’eau en sous sol. Mais également à ce qu’on appelle des réseaux telluriques comme les réseaux Hartmann, Curry et bien d’autres. Il y en a beaucoup mais ce sont surtout les réseaux Hartmann et Curry qu’on a un peu plus l’habitude d’entendre dans les salons et les médias éventuellement… Donc ça c’est vraiment lié à la structure géophysique de la Terre. C’est la première catégorie de rayonnement qu’on va rencontrer en géobiologie.
Ensuite, les rayonnements artificiels qui sont liés à l’activité humaine : les rayonnements électromagnétiques. C’est ce que vous évoquiez, Morgane, à l’instant : le spectre électromagnétique. Ces rayonnements artificiels sont liés aux rayonnements des champs électriques et magnétiques issus de l’activité électrique industrielle et domestique (de nos habitations). On baigne dans cet « electrosmog » qui a un impact sur notre santé et notre bien-être. Le géobiologue va essayer d’identifier et de quantifier cet electrosmog. Puis il va utiliser ces informations pour s’en protéger au maximum.
Bertrand:
La géobiologie c’est aussi une notion de place. L’objectif va être de « trouver sa place ». On vit dans un pays, dans une ville, dans un appartement… et le but c’est de trouver la place qui va nous être propice. Il y a des lieux dans lesquels on se sent très bien. Je pense que tout le monde en a fait l’expérience une fois dans sa vie. Et puis d’autres où au contraire, on se sent nettement moins bien. La géobiologie, dans sa dimension traditionnelle, va chercher à comprendre ce qui se passe ; réaliser une cartographie du lieu de vie, pour définir le bon endroit, pour trouver sa place.
Votre parcours
Morgane:
Est-ce que vous pouvez également nous parler un peu de votre parcours. Igor ?
Igor:
J’ai un parcours relativement académique. J’ai fait des études d’informatique, d’ingénieur informatique. J’ai été consultant pendant presque une vingtaine d’années dans une société de services informatiques à faire de la modélisation de systèmes d’information et d’architecture de système. Donc quelque chose de très technique. J’ai toujours été cependant intéressé par les aspects énergétiques de façon générale ; à la fois intellectuellement et de façon plus concrète à travers la pratique des arts martiaux. J’ai pratiqué le Kendo, qui est l’escrime japonaise, pendant quasiment 20 ans. Ça m’a donné une sensibilité particulière aux aspects énergétiques qu’on pouvait rencontrer autour de soi. Les hasards de la vie m’ont conduit à découvrir la géobiologie à travers, comme c’est souvent le cas a d’ailleurs, des épreuves personnelles ; puis de rejoindre la formation de L’École Française de Géobiologie, dont on va vous parler ce soir, en 2013 ; et de commencer à travailler en tant que géobiologue tout de suite après cette formation.
Bertrand:
Mon cursus ne passe pas par le Kendo mais par l’escrime… mais ce n’est pas un critère de recrutement (rire). En revanche j’ai fait une formation juridique. J’ai travaillé pendant une trentaine d’années dans des sociétés d’assurance. Puis j’ai rencontré la géobiologie et, suite aussi à un parcours de vie, ça m’a beaucoup parlé. J’ai suivi la formation de L’École Française de Géobiologie et c’est devenu une évidence ; tout allait de ce côté. Donc j’ai choisi de franchir le pas et d’en faire mon métier. J’ai eu la chance de pouvoir rejoindre l’école en tant que formateur. J’en suis particulièrement ravi.
Je voulais revenir un instant sur la précédente émission que nous avions faite juste avant le début des cycles de formation de Paris. Une élève s’est inscrire suite à l’émission et nous a dit que ça lui avait vraiment parlé. Donc merci à vous et merci d’avoir permis cette rencontre.
L’Ecole Française de Géobiologie
Morgane:
Pouvez vous nous en dire un peu plus sur L’École Française de Géobiologie ? Depuis quand existe-t-elle ?
Igor:
L’École Française de Géobiologie est extrêmement liée à un monsieur qui s’appelle Alain de Luzan. Il est le fondateur de L’École Française de Géobiologie, et du groupe Géobios maintenant. L’école a démarré en 2003 puis, de façon plus structurée à partir de 2007. Les formations de L’École Française de Géobiologie sont le fruit d’une longue d’Alain de Luzan, plus de trente années de pratique. Il est vraiment l’un des pionniers de la géobiologie professionnelle et scientifique en France. C’est lui qui a impulsé la construction de ce mouvement et de la géobiologie telle qu’on la pratique actuellement au sein de l’école.
Bertrand:
On peut ajouter qu’il a une expérience considérable puisqu’il a fait plus de deux mille expertises géobiologiques. Il est intervenu dans de nombreux endroits. Il a une véritable expérience qui s’est forgé depuis 30 ans. C’est quelque chose de véritablement considérable ; un savoir qu’il a acquis au fur et à mesure, et qu’il a pris soin de partager. D’une part, par le biais de la création de cette école, mais aussi par la forme d’un livre qu’il a peaufiné au fil des années puisque aujourd’hui, nous en sommes à la cinquième édition. C’est un ouvrage dans lequel il donne toute son expérience et qui permet d’avoir une vision à la fois large et synthétique de tous les éléments qui nous entourent. Le livre s’appelle « Votre santé en lieu sûr ».
Ce sont de très nombreuses expertises, une très grande expérience qui est offerte là pour fixer un état des choses. C’est une discipline qui est vivante bien évidemment. On apprend toujours quelque chose lorsqu’on fait une expertise géobiologique. Les lieux sont différents. On rencontre des individus qui ne vont pas forcément avoir les mêmes réactions. Donc c’est une matière qui est très vivante. Alain a eu le très grand mérite de poser tout ça et de le partager avec le grand nombre. Aujourd’hui le livre en est à 15 000 exemplaires vendus. C’est un véritable best-seller sachant qu’il traite d’une spécialité de niche. La géobiologie est en effet un sujet assez pointu.
Morgane:
Comment s’est passée l’année écoulée ?
Igor:
Cette année effectivement a été une année importante, comme chaque année d’ailleurs, pour nous comme pour l’école. On a augmenté le nombre de stagiaires. Lors du stage de professionnalisation de fin de cursus, nous étions quasiment à 120 stagiaires. C’est donc une croissance vraiment intéressante pour l’école. On constate une progression, une évolution permanente, mais encore très sensible cette année. Ceci dans l’amélioration de nos formations, de nos contenus pédagogiques, dans l’accompagnement des personnes au cours des formations est pour leur futur professionnel. L’École Française de Géobiologie est en train de se développer à une autre échelle puisque nous sommes conduits et portés par ce nombre de stagiaires en croissance. On amorce également, c’est intéressant de le citer, une ouverture à l’international. De nouveaux sites de formation vont être ouverts en France mais également en Belgique.
Bertrand:
Igor vous a parlé de ces stages de professionnalisation. Ils ont eu lieu en juillet et en août. Nous en avons profité pour faire une enquête de satisfaction « à chaud » pour savoir ce que les stagiaires pensaient du programme que nous leur avions concocté. On a eu un taux de réponse de 95%. Ils étaient très satisfaits puisque sur les 115 participants, 76 personnes nous ont donné la note de 9/10 ou 10/10 sur la formation. Donc c’est très encourageant évidemment parce que ça vient couronner nombre d’efforts. De plus, il y a de nombreux modules lors de cette semaine de professionnalisation ; on leur avait demandé de mettre une note sur 6 à chacun de ces modules. Et toutes les notes ont été supérieures ou égales à 5. Donc c’est une vraie satisfaction pour nous, quantitative, mais aussi qualitative, puisque on a reçu un certain nombre de remerciements et d’éloges pour le travail accompli.
Igor:
On prépare les stagiaires, par le biais de ce stage de fin de cycle, à être en position de réaliser des expertises et de dérouler le protocole que nous enseignons dans les modules de base, de façon la plus adaptée à la réalité possible. C’est une des spécificités de L’École Française de Géobiologie.
Les élèves sont vraiment dans une bulle pendant six jours. Ils ne font que de la géobiologie et de manière intensive. On va chercher à pousser un petit peu les gens dans leurs limites aussi bien personnelles que professionnelles par rapport à leurs acquis. Ce système permet vraiment aux personnes qui suivent ce cursus de faire un bond en avant en matière de fiabilité de pratiques et de professionnalisme qui est tout à fait considérable. Ce gain est objectivé par les retours qu’on a sur ce stage qui sont vraiment excellents cette année.
Le parcours de formation à la Géobiologie
Morgane:
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les formations que propose L’École Française de Géobiologie ?
Igor:
C’est une formation avec un tronc commun, une formation de base, qui est composé de six modules de deux jours. Ça se passe en général en week-end, puisque on a deux formules mais je vais je vais en parler juste après. Chaque module permet d’étudier un thème particulier, une compétence particulière, de la géobiologie et du protocole Géobios, que nous enseignons. Le premier module est un module d’introduction. On va, d’un point de vue théorique, aborder ce qu’est la géobiologie et les différents types de géobiologie. On va se pencher sur la structure de la Terre pour comprendre les phénomènes sur lesquels on intervient au niveau tellurique. Ça permet également d’avoir une idée précise de cet environnement qui nous impacte tous ceux, qu’on le sente ou pas. D’un point de vue pratique, ça va être la première prise de contact avec les pratiques de base du géobiologue grâce aux baguettes de sourciers. Dès le premier module, nous apprenons aux stagiaires à utiliser des baguettes de sourcier pour détecter les veines d’eau souterraines (qui sont des flux d’eau, des courants circulant en sous-sol). Ces éléments naturels vont générer des phénomènes électriques à la verticale des rives. Cela va perturber possiblement les gens qui stationnent à la surface. A l’aide des baguettes de sourcier, on va pouvoir les détecter de manière extrêmement surprenante pour les gens qui n’ont pas l’habitude, ces phénomènes. C’est donc une première prise de contact. Ensuite suivent différents modules.
Bertrand:
Lors du module 2 on va aller plus loin dans la pratique. Lors du premier module est remis aussi un instrument qui s’appelle l’antenne de Lecher. Il va être notre outil de base pour les détections géobiologiques.
Cet outil comporte une réglette gradué avec deux tiges métalliques. Lorsque l’on déplace cette règlette, il y a une barre métallique transversale qui permet d’avoir une longueur d’antenne qui correspond à une longueur d’onde. Le géobiologue, en tenant chacune des branches latérales de l’antenne, va servir de « piles » à l’outil. On va ainsi rechercher des longueurs d’onde qui ont été étalonner minutieusement par les concepteurs de l’antenne. Ça va nous permettre d’aller rechercher exactement les phénomènes que l’on souhaite. L’antenne est remise lors du premier module mais ça permet lors du second module d’aller un peu plus loin : on va parler des premiers réseaux geotellurique que l’on va étudier. On va s’intéresser aux réseaux Hartmann et au réseau Curry. On va regarder quelle est l’influence de la lune. On va parler de radioactivité. On va parler de plein de phénomènes différents. En effet, la géobiologie c’est une ouverture sur tout ce qui nous entoure. Le but est de voir tous ces éléments et de les décliner en rapport avec ce que l’on ce que l’on va faire ensuite : une expertise géobiologique en suivant un protocole rigoureux.
Le module 3 lui sera consacré à la bioélectricité aux hyperfréquences.
Igor:
La bioélectricité s’intéresse à ce que je décrivais tout à l’heure sur le rayonnement artificiel. Il s’agit de l’activité électrique industrielle et domestique. La bioélectricité est abordée dans ce module 3. On revient sur des notions de base, souvent vu à l’école mais de manière un petit peu rapide. Par exemple savoir ce que c’est qu’une onde, un rayonnement électromagnétique, un champ magnétique, un champ électrique. Savoir comment ils sont générés. Il s’agit de comprendre ces phénomènes physiques de base pour pouvoir comprendre de quelle manière vont nous affecter ces champs électriques.
En géobiologie on va surtout se pencher sur deux familles de rayonnements artificiels :
– ce qu’on appelle les champs électriques et magnétiques basse fréquence qui sont liés à l’utilisation de notre courant domestique (qu’on appelle plus couramment le 50Hz qui est la fréquence de ce courant)
– et puis également tout ce qui est hautes fréquences ou hyperfréquences. Elles sont liées à l’utilisation des technologies sans fil : les téléphones mobiles, les portables, le Wi-Fi, le bluetooth etc. Tout ça va se baser sur l’utilisation d’ondes hyper fréquence, donc sur des fréquences beaucoup plus hautes et avec des longueurs d’onde beaucoup plus courte.
Donc on apprend à comprendre ces phénomènes là ; à savoir comment ils nous impactent ; à les détecter et puis bien sûr à s’en protéger.
Le module 4 concerne l’éco-construction et les protocoles.
Bertrand:
Oui tout à fait, dans le module 4, on va commencer à aborder le protocole en parlant de l’expertise du terrain à bâtir. C’est primordial puisque notre credo c’est qu’une maison dans l’idéal devrait être construite en respectant les règles de la géobiologie. Donc l’idéal évidemment c’est de regarder le terrain avant de construire et de réaliser un plan à l’échelle. On va y faire apparaître un certain nombre de phénomènes pour ensuite pouvoir positionner correctement les lieux de station prolongée. En effet, ce qui va nous guider et nous motiver c’est de placer les endroits où l’on va rester longtemps : notre lit, notre poste de travail, les différents endroits où l’on va souhaiter rester. Pour repérer les bons positionnements, Alain (de Luzan), tout au long de sa longue expérience, a mis au point un protocole. Ce protocole est la spécificité de l’École Française de Géobiologie. On fait les choses dans un certain ordre. Parce qu’il y a malgré tout beaucoup de choses à détecter. On est au milieu d’un terrain. Il y a des choses un peu dans tous les sens. Et si on n’y met pas de la rigueur on peut vite faire un oubli. Enfin c’est quelque chose qui n’est pas si facile. Donc ce protocole permet d’avoir une structure, de savoir où on en est, et de dérouler les choses au fur et à mesure. Donc protocole du terrain à bâtir sur le module 4.
Ensuite on va passer au module 5.
Igor:
Le module 5 c’est le protocole de l’habitation. On rentre vraiment dans le cœur du sujet de l’activité du géologue professionnel Géobios. On va systématiquement passer en revue toutes les étapes en vue d’identifier de manière sélective chaque perturbation géobiologique possible dans l’habitat. Et évidemment savoir comment on va les gérer pour réduire l’exposition aux rayonnements négatifs. Voilà pour ce module 5 : expertise de l’habitat.
Après on a un dernier module, à la fois conclusif et d’ouverture. C’est un module général sur l’hygiène de vie. On va s’intéresser au lieu, évidemment, c’est la base du métier de géobiologue. Mais ça n’empêche pas de s’intéresser aussi à l’hygiène de vie. En effet, ça impacte également la santé le bien-être. On évoque l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons… Ces sujets sont abordés par le biais effectivement de la géobiologie, et surtout de la bioénergie. En effet le module 6 est une ouverture possible vers la bioénergie.
On va pouvoir se former également à l’école, par la suite, en bioénergie. Évidemment il y a une complémentarité entre les deux. Il n’est pas automatique de passer de la géobiologie à la bioénergie. Mais le chemin d’évolution un peu normal est d’aller aussi vers cette compétence supplémentaire.
Bertrand:
Sur cette structure de modules, on va apprendre aussi à se centrer, à être bien dans son dans son sujet pour être pertinent et efficace. L’articulation de ces modules permet d’avoir un weekend de formation par mois. Cela permet une pratique entre les modules. Également que les élèves puissent se poser de nombreuses questions sur lesquelles ils nous interrogeront lors du module suivant. Ainsi la pédagogie est progressive. Ça ne se fait pas en une fois. Ce n’est pas parce qu’on acquière une antenne (de Lecher), qu’elle va fonctionner instantanément. Pour certains oui ; pour d’autres ça sera un chemin à la fois personnel et d’apprentissage un peu plus long. Mais c’est un chemin qui en vaut vraiment la peine. C’est ce que l’on veut partager.
Qui peut devenir géobiologue ?
Morgane:
A qui elles s’adressent ? quel est le profil des personnes qui suivent ces formations ?
Igor:
Comme le dit très bien Bertrand, ces formations ont évidemment un contenu technique théorique et pratique important. Donc on apprend une technique bien sûr. Mais on est aussi dans une formation qui porte au développement et à l’évolution personnelle de manière très importante. Alors plus ou moins importante selon les personnes ; chacun vient se former pour des raisons parfois différentes ; mais en l’occurrence, on ne sort jamais « indemne » de cette formation. On en sort la plupart du temps complètement transformé. La vision de la vie et de notre environnement que nous donne la géobiologie est souvent fort différente de celle qu’on avait avant.
Cette formation à la géobiologie s’adresse tout le monde. Tout le monde peut être intéressé.
Je dirais qu’il faut quand même probablement avoir un certain nombre de qualités qui vont aider à ce que ça fonctionne bien ; que l’assimilation fonctionne bien. Il faut évidemment être quelqu’un d’ouvert mais il faut être à la fois quelqu’un d’ancré. Bertrand en parlait. Il faut avoir les pieds sur terre. On n’est pas dans quelque chose qui nous amène, en tout cas au début, la tête dans les étoiles. Donc on aime bien avoir des gens qui sont bien ancrés sur terre dans ces formations là. Et bien sûr avoir un esprit de curiosité et d’ouverture réelle. Être intéressé sans a priori à ce qui peut se passer.
La pratique, notamment radiesthésique, est importante. Par exemple dans l’utilisation des baguettes de sourcier. Il faut donc être capable de laisser se développer sa propre sensitivité.
On développe donc à la fois le côté analyse, le côté expertise, et en même temps, ce côté sensitif en réception. Ça peut paraître un peu contradictoire mais en fait ça ne l’est pas. Il s’agit de savoir utiliser de manière équilibrée notre cerveau gauche et notre cerveau droit.
Un des intérêts majeurs de cette formation est l’équilibrage entre ces deux façons d’appréhender le monde.
Modalités de formation
Morgane:
Pouvez vous nous dire également où ont lieu ces formations ? qui sont les formateurs ? quelle est la durée de ces formations ?
Igor:
Ce que l’on décrivait avec Bertrand juste auparavant c’était les modules week-end. Cette formule s’étend sur six à neuf mois, selon la ville. Cela permet de laisser du temps de digestion entre chaque module et de pratiquer également. Ca c’est là donc la formule week-end qu’on a sur tous les sites où l’on enseigne. Mais on a également des formules dites « intensives ». Actuellement il y en a une qui est active à Bordeaux sur notre site de Mérignac, dont je parlerai un petit peu après. Dans cette formule, les gens se rencontrent et viennent à l’école pendant deux fois six jours. C’est vraiment une formule intensive parce que le rythme est très soutenu.
Il y a à peu près deux mois d’intervalle entre les deux semaines de formation. Puis encore deux mois entre la deuxième semaine et le stage de professionnalisation. Ce stage est optionnel. Les stagiaires « intensifs » et les autres stagiaires « week-end » se retrouvent s’ils souhaitent se professionnaliser.
Cette formule intensif marche très bien. Cette année nous allons l’étendre à la région parisienne. Elle aura lieu au printemps.
Une équipe pédagogique d’une vingtaine de formateurs.
Une autre de nos spécificités est que L’école Française de Géobiologie, c’est une équipe pédagogique d’une vingtaine de formateurs. Ils ont tous un parcours universitaire ou ont fait de grandes écoles. Ils ont donc tous déjà un bon bagage théorique de façon générale. Ils ont des spécialisations, ayant déjà une vie professionnelle auparavant, en lien direct ou pas avec la géobiologie. On parlait tout à l’heure de l’électro magnétisme. Sur cette question, on a notamment David Bruno qui est un spécialiste des questions électromagnétiques. Il est l’auteur de l’ouvrage « se protéger des ondes électromagnétiques. Il est l’un de nos formateurs pour le module 3.
Nous avons également par exemple un spécialiste des radars, donc des hyperfréquences, qui vient aussi enseigner à l’école. Ou des spécialistes du bâtiment, architectes ou maîtres d’œuvre. Nous avons vraiment un panel de formateurs vraiment de grande qualité à L’École Française de Géobiologie. C’est quelque chose en général que les stagiaires apprécient beaucoup parce que ça leur ouvre des perspectives différentes sur des sujets communs. Ces angles d’approche ne sont pas pas contradictoire mais complémentaires. Ça permet à chacun de se positionner plus par rapport à l’un ou par rapport à l’autre. Cela enrichit au bout du compte sa pratique et sa compréhension de la de la géobiologie ; donc c’est effectivement l’une de nos spécificités : on est la seule école en France à proposer autant d’intervenants dans ce type de formation.
Une autre de nos spécificités c’est que L’École Française de Géobiologie est installé sur un site dédié à Mérignac. Il fait pas loin de 5000 m² dans lequel il y à des infrastructures. On a des salles qui permettent d’accueillir les stagiaires, notamment pour les stages professionnalisant, les stages géobiologie de Bordeaux ou également les stages de bioénergie. On accueille les stagiaires dans un environnement adapté à la pratique d’expertises géobiologiques : terrains à bâtir comme bureaux ou habitations. On peut travailler sa pratique dans des ateliers différents. Il y a une équipe administrative pour accueillir tout ça et recevoir les équipes pédagogiques lors des stages. Donc ce lieu effectivement unique nous permet vraiment de pouvoir mettre en place quelque chose d’extrêmement complet dans nos formations.
Des débouchés en géobiologie et disciplines connexes
Morgane:
Merci Igor. Justement quels sont les débouchés personnels et professionnels de cette formation à a géobiologie ?
Bertrand:
C’est l’occasion justement de continuer sur nos propositions de formations : Lorsque les stagiaires ont fait les six modules de week-end où les deux modules intensifs, ils ont la possibilité de s’inscrire à un stage professionnalisant, dont nous avons parlé, qui se déroule à Mérignac. Ce stage pour devenir géobiologue professionnel se déroule soit au mois de juillet, soit au mois d’août. Il y a deux sessions. Ces sessions pro vont permettre de pratiquer la géobiologie pendant une semaine en immersion complète. Il y a à la fois des révisions théoriques, qui se solderont le dernier jour par un examen pour valider les acquis, et puis, tout au long de la semaine, une succession de différents modules pratiques avec des exercices. Ces exercices sont progressifs, variés, et vont permettre à la fois de faire du travail en équipe et du travail individuel. Ils aboutissent à la réalisation d’une expertise d’un terrain de manière individuelle.
Donc ça permet d’alterner théorie et pratique. On a des terrains réservés, des terrains de référence. Il permettent de s’étalonner ou de se ré-étalonner. Ils sont à disposition, tout au long de la semaine, pour que les stagiaires puissent vérifier là où ils en sont quand ils en ressentent le besoin.
Quand on sort de cette semaine de formation professionnelle, en général une grande marche a été franchi sur sur toutes ces pratiques.
Alors ensuite les débouchés sont différents selon le profil des stagiaires :
On va avoir des gens qui sont là pour leur intérêt personnel. Ils vont augmenter leur culture. Soit ils vont suivre simplement les six modules et s’arrêteront là, soit ils choisiront d’aller au delà parce que ça les intéresse. Mais qu’ils garderont leur activité de géobiologue comme un hobby, à titre personnel.
Ensuite notre parcours Pro géobiologie va permettre à ceux qui le souhaitent, soit une bascule complète sur le métier de géobiologue, soit un complément par rapport à leur activité principale. De nombreux architectes par exemple sont venus se former à l’Ecole Française de Géobiologie. On accueille aussi beaucoup de professionnels du bâtiment (électriciens, maîtres d’œuvre…). C’est un parcours tout à fait cohérent. Ces gens là vont conserver leur métier principal, mais ils vont pouvoir l’enrichir d’un nouveau point de vue. C’est extrêmement gratifiant : on va apporter parfois certaines réponses qui ne sont pas forcément étudiées sous les angles académiques préalables.
On va aussi avoir des personnes qui vont s’intéresser au bien-être. Se placer au bon endroit, c’est aussi se mettre en position de se sentir bien. Il y a là aussi toute une complémentarité. Ces personnes vont aussi pouvoir compléter leur cursus avec un nouveau regard. Un regard à la fois très traditionnel, avec la partie géobiologie du sol, du terrain, du lieu, et la géobiologie abordée dans son aspect électromagnétique avec les phénomènes liés à l’électricité et aux ondes, hyperfréquences, téléphonie mobile etc.
Igor:
Pour compléter ce que ce que dit Bertrand. Effectivement il y a plusieurs façons d’arriver à la formation. En dehors des secteurs et des débouchés donc nous parlait Bertrand, il y a vraiment des métiers ou des secteurs d’activités qui sont particulièrement concernés par les géobiologie. Ils sont d’ailleurs relativement médiatisés actuellement. C’est par exemple le domaine de l’agriculture. Quand vous jetez un œil dans la presse locale, vous voyez de manière extrêmement récurrente des articles sur des problèmes d’éoliennes, de bétail, de vaches qui sont malades… et de plus en plus. Donc beaucoup de gens qui viennent du domaine agricole se posent la question de savoir comment utiliser la géobiologie pour régler les problèmes qu’ils rencontrent dans leur activité professionnelle principale. Nous sommes d’ailleurs en train de travailler, à L’École Française de Géobiologie, sur une déclinaison de nos protocoles, ou une spécialisation nos protocoles, par rapport à des secteurs professionnels : l’agriculture, mais aussi le bâtiment, l’éco-bio-construction par exemple, la bioénergie… L’idée est de savoir comment la géobiologie peut apporter un plus par rapport à ces problématiques là.
Donc le tronc commun de nos formations, qui donne un accès essentiellement à de l’expertise individuelle d’habitat, est en train de se structurer et de se renforcer pour devenir aussi une géobiologie, ou des géobiologies, scientifiques spécialisées par domaine d’activité.
Donc il y a un vrai travail de fond qui est mené actuellement. Il est à son début, simplement initié pour le moment. Mais l’objectif est vraiment de répondre à des problématiques professionnelles qui sont en pleine émergence.
Infos pratiques
Igor:
Quelques informations pratiques : l’école est à 10 minutes de l’aéroport de bordeaux Mérignac, ce qui est très pratique pour s’y rendre. Autour du lieu quand on vient se former sur place il y a de quoi se loger. Donc l’aspect logistique et infrastructure est vraiment bien en place. C’est très pratique.